Commissariat de Ste-Anne-des-Plaines

Il était bien tard dans le petit poste de police de la ville de Ste-Anne-des-Plaines. Enlevant ses lunettes, une jeune femme se frottait les yeux, assise dans un bureau vitré. Ses cheveux ramené en queue de cheval serré, elle était vêtue de pantalon marine et d'une chemise blanche. L'équipement du parfait policier était accrocher à une patère, mais elle n'en aurait pas de besoin aujourd'hui.

Elle avait composé plusieurs lettres et mit bien des signatures dans les dernières semaines, mais les plus importantes de toutes n'étaient pas encore arrivées. Soupirant, elle jeta un coup d'oeil au travers de la vitre. Les quelques policiers travaillant de nuit était dans la circulation, donc personne n'était au commissariat présentement.

Croisant les mains derrière la tête, Jeannie Forest songeait à la proposition de Zack.

" - Ça te rappellerait le bon vieux temps!
- On doit pas avoir la même mémoire, ça été un flop totale! On était plus que deux nous, ça a pas prit de temps avant qu'on arrête les chasses...
- On est mieux organisé, mieux préparer, tu as vu toi-même les lettres d'autorisation et tous les avantages que ça nous apporte!
- Je sais pas, Zack, je sais pas... Laisse-moi y pensez..."

Plongée dans ses pensées, elle sursauta à l'ouverture de la porte du poste de police.

Un pretre habiller de noir rentrais dans le poste un sourire au levre s'aprochant du bureau .

- Désoler je ne voulais pas vous faire peur . Je suis le père Sébastien et je suis venue vous offrir mon mon aide en ten que bénévole le soir . Pour le café ou autre . Je fait la messe a l'église du cartier .

L'inspecteur Wilborow entra en panique dans le burreau faisant fit de l'homme en toge. Il regarde avec ébêtement la commissaire du projet.

- Mme la commissaire Forest, vous ne devriez pas être au burreau, le médecin vous à dit que vous devriez vous reposé. Je le savait que vous feriez ca. Vous Savez monsieur Armand Tremblay fait du bon travail en votre absence.

L'inspecteur regarda l'homme en toge par la suite.

- Oh pardon mon père je ne voulais pas vous intérompre.

Il fit signe a l'homme

- Ne vous inquiter pas mon fils , mais si vous ete blesser ou malade je peut vous aider , je suis guerrisseur .

-Vous voulez dire que vous avez vos cours de premiers soins? Mais ce n'est pas une blessure. Disons que Jeannie est sensé être en congé maladie.

Il fit des gros yeux à Jeannie. L'homme rentra dans le burreau de Jeannie. Il prit une des places.

- Non pas réelment avec mon toucher je guéris monsieur ( dit avec un ton serin ) voulez -vous voir ?

Jeannie regarda bouche bée le prêtre qui rentrait dans son commissariat. Elle allait lui répliquer lorsque l'inspecteur Wilborow entra en trombe dans le poste de police. Elle se retient de rouler des yeux lorsqu'il lui parla de son état de santé. Regardant l'un et l'autre et devinant que l'inspecteur désirait lui parler en privé, elle s'adressa d'abord au prêtre.

- Hmm, c'est bien gentil de votre part de m'offrir votre aide ainsi, mais je crois que vos paroissiens risquent d'avoir plus besoin de vos services que ce que vous pourriez m'aider ici même. Mais je prends note que vos prières divines peuvent effectuer des miracles...

Elle avait dit cela de la manière la plus normale possible, presque narguant le prêtre. Elle avait déjà vu à l'oeuvre plusieurs magies occultes, mais n'allait tout de même pas en faire éventaille.

- Vous m'excusez?

Elle le laissa un instant et entra dans son bureau en refermant la porte. Croissant les bras, elle pencha légèrement la tête en regardant l'inspecteur.

- Vous savez, vous devriez vous trouver une femme, lui faire des enfants et avoir une vie normale et laissez le monde faire leur travail quand ils veulent le faire...

-Le médecin a été formel, il ne ta dit qu'une choses, repos! Tu en fais déja beaucoup et tu ramène tes devoir la maison. Tu ne devrait pas. Tu as même fait metre en place un commissaire intérimaire, tu vois donc que ce que tu dit fait non-sens.

Wilborow ne pu s'empêcher de rire aux dire de Jeannie.

- Une femme et des enfants, tu veux vraiment rire de moi? Je suis marié a mon travail et avec toi pas besoin d'enfant.

Wilborow réfléchit un moment.

-Des agents du 104 m'ont parlé d'hybrides sur les scènes de crimes, celle du petit Frédérique 14 ans. Je ne sais pas quoi écrire dans mon raport. Des loups? démembré un jeune de 14 ans, ca ne fait pas vraiment de sens vous croyez.

(Wilborow est humain et ne crois pas trop en l'occulte)

Le pretre laissa une note sur la table .

Si vous avez besoin de moi ne vous gener pas , je reste a coter de l'église du cartier . Bien a vous
Père Sébastien

- Je ne fais que signer des papiers et écrire des rapports, c'est pas comme lorsque je partais à la recherche de tous ces gens moi-même avec mon équipe!

Se disant, elle pointa du doigt un babillard où était épinglée plusieurs photos de personnes disparues. Parmi elles, une jeune fille souriante à la casquette molle noire rayée blanche était disparue depuis 2 ans...

Elle ne répliqua à la blague de l'inspecteur. Du coin de l'oeil elle vit le prêtre écrire un truc et sortir. Au moins une personne de moins avec qui s'entretenir durant la soirée. Elle fronça les sourcils au terme hybride.

- Quel genre d'hybrides?

(ben non ce n'est pas cédrika, mais bien Amélie Coté)

-Je sais qu'à chaque seconde notre devoirs nous appelle en tant qu'agent de la paix, je sais que nous avons tous des choses a refoulé.... Tu as revu Kevin ton ancien camarade c'est ca qui t'as poussé a revenir au bureau? Je ne sais pas, mais ce gars la semble pas une bonne fréquentation pour toi, que son père soit chef de police ne m'inspire pas plus confiance en lui.
(Kevin était l'autre seul survivant de l'équipe de Ste-Anne)

Wilborow regarda le babillard avec toute les disparition. ll prit la carte d'affaire de Jeannie et l'épingla sur le babillard.

-La c'est toi qui est porté disparue, parce que nous allons boire un verre daccord?

- Non, je n'ai pas revu Kevin. Et mon père est aussi inspecteur de police, je te rappelle...

Elle sourit à son geste.

- Pas durant le service... Mais comme tu le dit, je suis en arrêt de travail. Au moins, je ne suis pas sous médiation.

Elle prit son manteau et fit signe à l'inspecteur qu'elle le suivait.

Wilborow se leva et l'émena en direction de sa voiture personnelle. Il ouvrit la porte à Jeannie puis la referma pour aller s'asseoir au côté conducteur. Il l'émena à la taverne de sportif (ca existe pour de vrai) et vérifia dans le stationnement si il n'y avait pas dautre policier qui était là. Personne n'était là. Il débarqua de la voiture. Et se dirigea à l'intérieur. Il fit un signe à la serveuse de lui servire 2 fois ce quelle leur servait à l'habituelle.

-Vas y, raconte c'est quoi ton dilème. Si tu es au bureau quand tu es en maladi, c'est qu'il se passe quelque choses.

Jeannie suivit l'inspecteur dans son véhicule. Elle resta silencieuse durant le trajet et ce n'est que lorsqu'il lui posa la question rendu au bar qu'elle soupira.

- Je tourne en rond chez moi. Je suis habituée à l'action, aux enquêtes, à la vie de terrain. La paperasse c'est une chose, j'ai rempli des tas de rapport, mais maintenant, je ne fais que ça. Et si en plus, on m'enlève les papiers sous prétexte d'un accident mineur...

Elle vit un geste vague dans le vide de sa main.

- Déjà que je ne suis pas une fille désordonnée, c'est rendu qu'il y a un miroir dans le fond de mon bain tellement qu'il est propre...

Wilborow laissa s'échaper un soupir. Elle resterai ce qu'elle était et elle ne changerais pas malgré tout ce qui pourrais se passé.

- Tu n'as jamais pensé à commencé la consomation d'anxiolitique pour régler tes troubles obsessifs compulsifs. Je crois que tu es du pour des vacance, le drolle de type que tu fréquente avec le chapeau pis madame jai des croix dans le cou on probablement déteint sur toi.

Wilborow calla sa premiere consommation puis regarda Jeannie.

- Tu pense quoi de monsieur Chapeau?

Elle soupira.

- Ça changera pas le fait que j'ai rien à faire chez moi. Vacances ou arrêt de maladie, ça revient pas mal au même, non? L'un comme l'autre, tu te ramasses enfermé chez toi.

Elle tournait le verre à moitié vide dans sa main. Elle ne savait plus trop quoi penser de tout ça.

- Zack qu'il s'appelle. Pour être à la tête d'une organisation sous gérance gouvernemental, j'imagine qu'il est digne de confiance dans la mesure qu'on peut l'être...J'ai déjà travailler avec lui dans le passé sur un cas spécial, donc je sais de quoi il est capable. Pourquoi?

Jeannie savait que 'inspeceur ne posait jamais de question au hasard.

-Bien un homme dans ta vie ca pourrais te faire du bien, je sais pas, mais comme je sais que Kevin tu le connais depuis la couche, il ne se passera jamais rien avec lui, mais Zack est le seul autre garcon dans les parrage, donc je me demandait seulement si...

L'agent Wilborow retenu sa question. Il se doutait du genre de réponse que Jeannie pourrait lui fournir à ce sujet. Il croyait que si au moins elle avait quelqu'un avec elle le temps serait moins long pour elle.

-Tu en fait quand même trop à ce que je pense. Tu n'as jamais pensé voyager ou juste essayer de te trouvé un petit copain.

Ca y est il venait de le dire.

Jeannie s'étouffa carrément avec sa gorgée. Elle devint le visage rouge sous l'effort. Fort heureusement, le liquide ressort plus facilement que le solide. Les larmes aux yeux, elle boit un gorgée d'eau que la serveuse à apporter.

- Désolée.

Elle se sentait un peu bête de s'être étouffée ainsi, mais c'était des choses qui arrivaient. Reprenant ses esprits, elle analysa ce qu'il lui avait dit tout en toussant quelque peu.

- Le gars qui va m'intéresser est pas encore né. Et tant qu'à faire, je pourrait bien te retourner la question...

-Comme je vous l'ai dit plus tot, je suis marié a mon travail et mes collègues sont mes enfants.

Wilborow ricana un peu.

- Vous êtes donc intéressé par la gente féminine?

Il semblait intrigué, mais pas déplacé. Ou peu etre était-elle simplement comme lui, completement omnubilé par son emploie, ce qui rendait toute relation social plus sérré inutiles.

Jeannie n'avait pas posé la question pour avoir de réponses, mais l'inspecteur lui répondit son même refrain. Elle ne releva pas sa remarqua, mais fit un petit sourire à sa seconde réplique.

- Je crois plutôt que je suis comme vous, l'amour ne peut pas se trouver au travail et comme j'y suis toujours...

Elle termina son verre tout en restant songeuse. Elle n'était pas forcément vieille, mais son métier comportait de nombreux risques.

Wilborow eut un petit rire stupide, il s'attendait plus a ce genre de réponse de la part de Jeannie que celle de la question précédente.

-Vous devriez pensé un jour à devenir comédienne, vous me faites maré!

Wilborow leva la main et fit signe à la serveuse d'en apporté deux autres.

- Vous avez de la famille dans le coin, appart votre père omnipotent?

Elle sourit.

- Ouais, c'est ça, j'aime mieux faire un truc plus réaliste comme policier que rester dans des histoires sans queue ni tête des comédiens...

Faut dire, sa vie n'avait rien de très réaliste, mais pour elle, c'était la vrai réalité...

- Il n'est pas omnipotent, tu sais bien qu'il a été un des plus grand policier de son temps. Mais je pourrais presque dire que l'infirmière qui vient s'occuper de lui est presque membre de la famille maintenant... Mais non, je ne connais pas grand monde qui soit proche. J'ai quelque tantes qui vivent dans le nord, mais on les voit que lors de grandes occasions...

- avoir un ami, c'est pas mauvais une fois de temps en temps tout de même. Vous savez si jamais vous faites rien, dite moi le j'irai vous porté des vieux films d'amour en VHS... Ils appartenaient a mon ex-femmes, elle en a jamais revoulu.

Wilborow fit un rire forcé.

Elle prit son verre, le portant à ses lèvres, mais se ravisa. Elle regarda l'inspecteur directement dans les yeux.

- Pourquoi vous inquiétez vous autant pour moi? Vous faites quand même pas passer un test psychologique à tous les employés du commissariats...

Reprenant son verre, Jeannie en avalant une bonne gorgée. La fatigue avec l'alcool n'aiderait pas à enligner toutes ses idées, mais ça lui faisait du bien indirectement. Elle partie à rire à la mention des films d'amour.

- Non merci, sans façon, c'est pas tellement mon genre de film! Je crois que c'est plutôt dans une vente de garage que tu parviendras à t'en débarrasser...

Wilborow semblait dissuader de continuer son petit jeu d'ionterrogation.

-Vous avez raison, je vous envahis un peu trop avec mes question.

L'inspecteur réfléchis.

- Votre profil est pourtant en parfait état. Portez le sourire et tout ira bien mieu!